Vous démarrez dans votre recherche de logement et cherchez comment bien vous organiser ? Vous êtes au bon endroit ! Pour commencer, nous vous conseillons de vous poser quelques questions importantes. Car bien démarrer dans son projet logement, c’est d’abord orienter ses recherches au plus près de ses besoins, de ses moyens et bien sûr de ses envies.
COMBIEN ?
Vos souhaits de logement devront être mis en adéquation avec vos capacités financières : ressources d’activité, aides financières, soutien parental, etc. D’une manière générale, il est important de noter que les logements du parc privé sont souvent plus chers que les logements du parc social. Si vous n’avez aucunes ressources ou que vous êtes dans une situation d’urgence (dormir dehors, dans sa voiture…), vous pouvez consulter notre rubrique dédiée aux solutions d’hébergement et d’urgence.
OÙ ?
Délimitez la zone de votre recherche : proximité avec votre lieu de travail, d’études, avec les transports en commun, les commodités, disponibilité de places de stationnement si besoin, etc.
QUOI ?
Le « type » (chambre, studio, T1, T2 …) correspond au nombre de pièces en plus de la cuisine et de la salle de bain (chambres, salon …). Le type et la taille dépendront du nombre de personnes qui occuperont le logement : une personne, un couple, des enfants, plusieurs colocataires… Faites le choix d’un logement meublé ou vide, suivant le mobilier, les équipements dont vous disposez, et la durée prévue de votre séjour.
QUAND ET POUR COMBIEN DE TEMPS ?
Le délai pour trouver, et la durée d’occupation prévue, détermineront également vos choix. Si vous êtes à la recherche d’un logement pour une durée temporaire, des solutions comme les Résidences Sociales ou Foyers de Jeunes Travailleurs peuvent vous être proposées dans le parc social. Des logements dans le parc privé meublé ou en résidences meublées sont également possibles.
Si vous souhaitez vous installer durablement, renseignez-vous sur les démarches à suivre dans le parc social et le parc privé.
Si vous êtes en situation d’urgence ou que vous n’avez pas de revenus, consultez les solutions d’hébergement et d’urgence
1) Je suis en situation d’urgence / Je n’ai pas de revenu.
Voir la suite >Vous êtes en situation d’urgence, vous avez été mis à la rue, vous dormez dans votre voiture… Des solutions d’hébergement d’urgence existent et peuvent vous accueillir. Afin d’être orienté vers un centre d’hébergement d’urgence ou toute autre solution adaptée à votre situation, contactez le Samu Social au 115. Ce numéro est accessible gratuitement, 24h sur 24, 7 jours sur 7, toute l’année. Au 115, un conseiller sera présent pour vous écouter et vous orienter, quel que soit votre situation ou les raisons pour lesquelles vous le contactez.
Si vous êtes étudiant, rapprochez-vous du CROUS de votre ville qui étudiera votre situation et les solutions d’hébergement d’urgence possibles. Vous trouverez toutes les informations et la liste des contacts sur le site internet http://www.etudiant.gouv.fr/, rubrique « Vous conseiller et accompagner ».
Vous n’avez pas ou très peu de revenu, des solutions d’hébergement et d’accompagnement existent pour les personnes en grande précarité (CHRS, ALT…). Ces solution passent par le « SIAO » de votre département, prenez contact avec un travailleur social pour en bénéficier : services sociaux de votre mairie, du département, voire avec le CLLAJ le plus proche.
Si vous êtes en difficultés, que vous soyez ou non dans une situation d’urgence, n’hésitez pas à prendre contact avec les services sociaux de votre mairie (CCAS : Centre Communal d’Action Sociale) ou de votre département (Maison des Solidarités ou assistante social de secteur). Un travailleur social pourra vous recevoir, sur rendez-vous, pour échanger sur votre situation et vous proposer des solutions de proximité adaptées.
Plusieurs associations humanitaires peuvent également vous accompagner dans la recherche d’un hébergement d’urgence ou d’un soutien matériel :
www.armeedusalut.fr
www.emmaus-france.org
www.secourspopulaire.fr
www.secours-catholique.org
D’autres lieux d’écoute existent, n’hésitez pas à les joindre :
Croix Rouge écoute : 0 800 858 858
Fil Santé Jeunes : 0 800 235 236
2) Je trouve un logement pour une durée temporaire.
A travers cette rubrique, vous découvrirez toutes les pistes pour vous loger pour une durée limitée. Si de nombreux dispositifs existent dans le parc social, des solutions sont également proposées dans le parc privé.
Voir la suite >Résidences sociales
Les résidences sociales sont des solutions de logement social temporaire meublées et sont constituées de petits logements indépendants (studio, T1) et d’espaces et services collectifs (laverie, salle commune…). Elles sont ouvertes aux jeunes en situation de difficultés sociales et/ou économique, sans critère d’âge. Les tarifs des logements sont attractifs et vous bénéficiez d’une aide au logement bonifiée. Sur demande de votre part, un accompagnement social peut vous être proposé.
Trouvez les coordonnées d’une résidence : http://www.unafo.org/les-adherents.html
Renseignez-vous auprès du CLLAJ le plus proche.
Foyers de Jeunes Travailleurs (FJT) / Résidence Habitat Jeunes
Les Foyers de Jeunes travailleurs accueillent prioritairement des jeunes en activité ou en voie d’insertion sociale et professionnelle, âgés de 16 à 25 ans, ou de 16 à 30 ans en fonction des foyers. Vous y trouverez un logement individuel meublé et des espaces communs et services collectifs (laverie, self, salle commune, animations collectives…). Une équipe d’animateur pourra également vous proposer des évènements dans les domaines de l’emploi, de la citoyenneté, de l’accès aux droits, à la culture, etc. Les tarifs des logements sont attractifs et vous bénéficiez d’une aide au logement bonifiée.
Trouvez les coordonnées d’un FJT / Résidence Habitat Jeunes : http://www.logement-jeunes.unhaj.org/rechercher-un-logement-jeune/
Renseignez-vous auprès du CLLAJ le plus proche.
Résidences Jeunes actifs
Comme son nom l’indique, ces résidences sont uniquement accessibles aux jeunes salariés, généralement âgés de moins de 30 ans. Elles peuvent également parfois accueillir des stagiaires pendant la durée de leur contrat. Vous trouverez dans ces résidences des appartements équipés et meublés pour une durée temporaire, ainsi que des espaces collectifs (salle commune, laverie, etc.). Ces résidences proposent des logements à des tarifs, en général, légèrement plus élevés que les résidences sociales classiques ou FJT.
Pour faire une demande de logement renseignez-vous auprès d’Action Logement : https://www.actionlogement.fr/demande-logement
Renseignez-vous auprès du CLLAJ le plus proche.
Résidences étudiantes CROUS
Les CROUS, Centres Régionaux des Œuvres Universitaires et Scolaires, proposent des logements en cités et résidences universitaires pour les étudiants. Avec des loyers bien moins chers que dans le parc privé, les logements du CROUS sont prioritairement réservés aux étudiants boursiers ou disposant de faibles revenus. Les résidences CROUS sont constituées de chambres et/ou de studios meublés et équipés. Si vous souhaitez faire une demande de logement dans une résidence, pensez à le faire le plus tôt possible, entre le 15 janvier et le 31 mai pour une rentrée scolaire en septembre. Ces logements sont attribués pour un an, vous devrez donc renouveler votre demande chaque année. Rendez-vous sur www.messervices.etudiant.gouv.fr pour plus d’informations ou pour faire votre demande de logement.
Chambre chez l’habitant / Logement intergénérationnel
Vous vous sentez prêts à vivre l’expérience de la cohabitation ? Alors la chambre chez l’habitant peut-être une bonne solution ! De nombreux particuliers proposent à la location une chambre meublée et indépendante dans leur habitation, pour un prix généralement peu élevé, et mettent à votre disposition les espaces communs : cuisine, salle de bains, salon…
De nombreux sites proposent des offres : mapiaule.com , chambrealouer.com , cohebergement.com …
Parmi ces solutions de cohabitation existe « Le logement intergénérationnel », reposant sur le principe de la location d’une chambre (gratuitement ou contre une cotisation), en échange d’une présence et de petits services dans les tâches quotidiennes de votre hébergeur. Même si ce mode de location peut vous paraître atypique, n’oubliez surtout pas de signer un bail avec votre hébergeur !
Plusieurs associations proposent de faire le lien entre offre et demande :
http://ensemble2generations.fr/
La colocation
Partager un appartement à plusieurs est une solution qui offre de nombreux avantages, financiers notamment. Mais la colocation peut également vous permettre de rompre la solitude ou de louer un logement plus grand que si vous viviez seul. De fait, de nombreuses offres se sont développées, boostées notamment par le développement d’Internet.
Dans le cadre d’une colocation, deux types de contrat peuvent être établis :
- Un bail commun à tous les colocataires, contenant généralement une clause de solidarité. Cette clause signifie que si l’un des colocataires ne paie pas le loyer (et/ou les charges), le bailleur a le droit de se retourner contre les autres colocataires pour percevoir la somme due.
- Un bail pour chaque colocataire du logement, sur lequel seront explicités les droits de chacun sur les pièces du logement. Dans ce cas, aucune clause de solidarité ne lie les colocataires. Chacun est redevable de la part de loyer correspondant à sa chambre et à son occupation des espaces communs, tel qu’indiqué dans son bail.
Mais pour assurer une longue vie à votre colocation et une bonne entente entre tous ses membres, vous serez amené à vous conformer à quelques règles de vie en communauté, notamment sur l’utilisation des pièces communes ou les tâches ménagères !
De nombreux sites proposent des offres :
Certaines associations organisent également des café coloc pour rentrer ses futurs colocataires : renseignez-vous auprès du CLLAJ le plus proche ou du réseau Information jeunesse : http://www.unij.fr/carte-interactive/
Zoom sur les KAPS « Kolocations à Projets Solidaires » : L’Afev propose des offres de colocation dans des quartiers populaires, pour des jeunes de moins de 30 ans qui souhaitent s’investir dans un projet solidaire et citoyen en contrepartie d’un loyer très abordable. Les colocataires s’engagent pour un minimum d’un an à consacrer quelques heures par semaine à mettre en place un projet avec les habitants du quartier dans lequel est situé leur logement.
Renseignez-vous auprès de l’Afev : http://afev.org/nos-actions/koloc-a-projets-solidaires/
Sous-location
La sous-location d’un logement par un locataire en place est possible. Pour être valable juridiquement (et permettre au sous-locataire d’avoir des droits), le locataire principal qui souhaite sous-louer doit obtenir l’accord écrit de son propriétaire. Attention : Il reste responsable du paiement du loyer auprès du bailleur.
De plus, certains organismes peuvent devenir locataire d’un logement et proposer celui-ci à la location, grâce à des aides des pouvoirs publics. Cette démarche se fait bien sûr avec l’accord du bailleur. Cette offre très abordable, souvent gérée par une association, est réservée à un public en difficulté d’accès au logement.
Renseignez-vous auprès du CLLAJ le plus proche.
Résidence privée meublée (étudiante ou non)
Les résidences privées meublées mettent en location des appartements entièrement meublés et équipés. Vous y trouverez différents types de logement, du studio au T2, bien souvent destinés aux étudiants et aux jeunes actifs. Des espaces communs et des services complémentaires sont souvent présents : laverie, salle de sport, restauration,…
A noter : ces résidences affichent des tarifs bien plus élevés que les résidences du parc social, mais les prix sont souvent tout compris ce qui peut permettre de mieux maitriser son budget qu’en prenant un logement meublé classique. Pour faire le meilleur choix… Faites vos comptes !
Parc privé meublé
Un logement meublé dans le parc privé peut aussi convenir si vous recherchez une solution pour une durée limitée, mais attention aux coûts. Pour trouver un logement dans le parc privé, nous vous conseillons d’opter pour plusieurs moyens de recherches à la fois. Sur internet, de nombreux sites recensent des petites annonces de location, sur lesquelles vous accéderez aux caractéristiques et photographies du logement. Pour éviter les mauvaises surprises, il est préférable de visiter le logement avec d’entamer des démarches. Attention également aux petites annonces qui vous demandent de verser de l’argent pour visiter le logement, ceci est illégal ! Et relève souvent d’une arnaque (mandat cash…).
Quelques sites de petites annonces :
http://location.annonceetudiant.com/
Pour trouver un logement dans le parc privé, pensez également à consulter les journaux gratuits (Paru vendu, PAP, …). Ces journaux sont généralement en libre-service dans des lieux publics : commerces, postes, mairies,…
Enfin, vous pouvez contacter des agences immobilières pour votre recherche de logement. Grâce à elles, vous avez l’avantage de traiter avec un organisme dont l’activité est réglementée : le locataire ne paie son service qu’après la signature du bail, les frais d’agence sont encadrés. A ne pas confondre avec les marchands de listes qui se présentent souvent comme un service de mise en relation entre particuliers, mais font payer des frais pour accéder à une liste de biens, pas toujours adaptée à votre recherche, ni actualisée…
Autres solutions de très court terme
Vous cherchez une solution sur le très court terme ? Voici quelques pistes : auberges de jeunesse, gîtes et campings, hôtels et résidences hôtelières, sites de mise en relation entre particuliers….
Pour chacune de ces solutions, soyez bien attentifs aux prix. En effet, les tarifs de ces résidences de tourisme peuvent parfois être vite élevés !
3) Je m’installe durablement.
Voir la suite >Parc social
Faire une demande de logement social
Le parc social (ou parc HLM), regroupe les logements à tarifs encadrés, accessibles sous plafonds de ressources. Quel que soit votre commune de résidence, vous devez constituer un dossier de demande de logement HLM. Pour cela, vous devrez compléter un formulaire unique de demande de logement social et joindre l’ensemble des pièces demandées.
Pour faire votre demande de logement HLM, plusieurs solutions existent :
1) En ligne : pour cela, rendez-vous sur le site https://www.demande-logement-social.gouv.fr/ pour enregistrer votre demande, muni d’une synthèse de vos ressources annuelles.
2) Ou sur place, auprès des organismes HLM ou du service logement de votre mairie, en déposant votre formulaire auprès d’un service enregistreur de la demande. Le formulaire est téléchargeable ici. La liste des guichets est également disponible en ligne.
Vous pouvez également contacter le CLLAJ pour vous faire accompagner dans le montage de votre dossier.
Une fois votre demande validée, vous recevrez un numéro d’enregistrement unique à conserver pour le suivi de votre dossier.
Vous devrez penser à bien réactualiser votre dossier chaque année, sous peine de perdre le bénéfice de l’ancienneté de votre demande. De plus, dès que votre situation change (adresse, composition familiale, revenus, logement recherché, etc.), pensez bien à mettre à jour votre demande, directement sur le site, en vous munissant de votre numéro d’enregistrement.
N.B : Si vous travaillez dans une entreprise du secteur privé (non agricole), vous pouvez faire une demande de logement auprès d’Action Logement. Pour en savoir plus : https://www.actionlogement.fr/
N.B : Si vous êtes fonctionnaire, des logement peuvent vous être réservés, renseignez-vous auprès de votre employeur.
DALO : Le droit au logement opposable
Voir la suite >Le droit au logement a été rendu « opposable » par la loi DALO du 5 mars 2007. Cela signifie que :
- L’État est responsable, son représentant, le préfet, doit faire en sorte que toute personne en difficulté obtienne un logement ;
- Des voies de recours sont ouvertes aux personnes qui éprouvent des difficultés à accéder à un logement ou s’y maintenir ; il s’agit d’abord d’un recours amiable, devant une commission de médiation, puis, si nécessaire, d’un recours contentieux devant le tribunal administratif.
Deux recours sont possibles (attention vous ne pouvez pas faire simultanément les 2 recours) :
- Soit pour obtenir un logement dit « ordinaire » (logement social ou logement privé équivalent) ; par commodité on parle alors de « recours DALO » (droit au logement opposable)
- Soit pour obtenir un hébergement, pour les personnes dont les ressources sont insuffisantes pour accéder au logement ou dont la situation sociale ne le permet pas ; par commodité on parle alors de « recours DAHO » (droit à l’hébergement opposable).
Pour chacun des cas, un dossier est à remplir et à déposer auprès de la commission départementale de médiation, afin de démontrer que votre situation correspond aux critères définis par l’Etat pour bénéficier ‘en urgence’ d’un relogement ou d’une proposition d’hébergement adaptée. Dans tous les cas, avant de déposer un dossier, vous devez avoir entamé des démarches de demande de logement social ou d’hébergement, sans quoi votre dossier ne sera pas recevable.
Télécharger le formulaire DALO
Télécharger le formulaire DAHO
Retrouvez toutes les informations sur les critères et les démarches sur le site de l’Association DALO, partenaires de l’UNCLLAJ : http://droitaulogementopposable.org/comprendre-les-procedures-de-recours ou sur le site service-public.fr
Vous pouvez vous faire accompagner dans vos démarches : Renseignez-vous auprès du CLLAJ le plus proche, ou auprès des services sociaux de votre mairie, de votre département.
Parc privé
Où chercher ?
Vous êtes à la recherche d’un logement meublé ou non meublé dans le parc privé ? Plusieurs pistes de recherche s’ouvrent donc à vous !
Vous pouvez en effet choisir de consulter des sites spécialisées sur Internet (Le Bon Coin, Se Loger, Paru Vendu, …) ou des journaux d’annonces gratuits (Paru Vendu, PAP,…).
Vous pouvez également prendre rendez-vous dans les régies et agences immobilières de votre commune. Vous aurez ainsi l’avantage de traiter avec un organisme dont l’activité est réglementée : le locataire ne paie son service qu’après la signature du bail, les frais d’agence sont encadrés.
Attention, à ne pas confondre avec les marchands de listes, qui se présentent souvent comme des services de mise en relation entre particuliers, proposent un accès payant à une liste d’annonces, pas toujours adaptée à votre recherche, ni actualisée, et n’ont aucune obligation de résultat.
Enfin, vous pouvez bien sûr utiliser le bouche-à-oreille pour repérer une piste de logement intéressante.
Pour chacune de ces situations, faites attention aux arnaques ! Un bailleur ne peut pas vous demander de payer pour une visite de logement (mandat-cash…), ni de verser un acompte avant signature du bail.
Que faire si une annonce me plaît ?
Lorsqu’une annonce vous intéresse, contactez l’agence ou le bailleur pour vous renseigner :
- L’offre que vous avez sélectionnée est-elle encore valable ?
- Si oui, est-il possible de visiter et quand ?
- Si non, d’autres logements du même type sont-ils disponibles ?
- Quel est le montant du loyer nu (hors charges) ? (les aides au logement sont calculées à partir de ce montant)
- Que comprennent les charges de l’immeuble (ascenseur, ordures ménagères…) ?
- Quel est le mode de chauffage ?
Attention : le premier contact avec le bailleur ou l’agence peut être décisif, préparez-vous !
Et pour éviter les mauvaises surprises, prévoyez une visite du logement :
- Privilégiez une visite en journée pour bénéficier d’un bon éclairage.
- Prêtez attention à l’état général du logement (humidité, ventilation, isolation, bruit, éclairage, mode de chauffage, …).
- N’hésitez pas à observer l’environnement immédiat de votre logement : entretien de l’allée, présence de commerces, transports,…
Quelles pièces fournir dans mon dossier de candidature au logement ?
Si le logement vous plaît, déposez votre dossier auprès du propriétaire ou de l’agence. En effet, avant la signature du bail, le propriétaire (ou l’agence) peut exiger certains documents au candidat locataire et à son garant, afin de prouver leur identité et leur solvabilité.
Voir la liste des éléments qu’un bailleur peut demander, selon la loi :
Voir la suite >- Une pièce d’identité française ou étrangère (carte d’identité, carte de séjour, passeport ou permis de conduire)
- Un justificatif de domicile : les 3 dernières quittances de loyer ou une attestation de domiciliation ou attestation de l’hébergement ou dernier avis de taxe foncière ou titre de propriété de la résidence principale.
- Un ou plusieurs documents attestant des activités professionnelles : contrat de travail ou carte d’étudiant ou copie de la carte professionnelle pour une profession libérale ou copie du certificat de l’identification de l’INSEE ou toute pièce attestant de l’activité professionnelle pour les autres cas.
- Un ou plusieurs documents attestant des ressources : dernier ou avant-dernier avis d’imposition (ou de non-imposition), 3 derniers bulletins de salaires ou 2 derniers bilans comptables pour les non-salariés.
- Justificatif de versement des prestations sociales, familiales, ou des pensions de retraite perçues lors des 3 derniers mois.
- Titre de propriété d’un bien immobilier.
- Avis d’attribution de bourse, si le locataire est un étudiant boursier.
- Justification de revenus fonciers ou de capitaux mobiliers.
- Simulation pour les aides au logement (CAF ou MSA).
A l’inverse, la loi interdit au bailleur de demander certains documents :
- Documents bancaires (RIB, attestation de bonne tenue, relevés de compte, …)
- Documents relatifs à la vie privée (contrat de mariage, dossier médical, …)
- Justificatifs de situation financière (absence de crédit,…)
- Versement d’une somme autre que la caution et le 1er mois de loyer, pour la réservation d’un logement.
Une fois votre dossier déposé, rappelez le propriétaire ou l’agence pour savoir si votre dossier a bien été reçu, puis si votre candidature a été acceptée. De plus, en parallèle du dépôt de votre dossier, n’hésitez pas à retourner visiter le logement à différents moments de la journée.
Si vous avez un doute ou une difficulté pour réunir les documents de votre dossier, demandez conseil au CLLAJ le plus proche.